ours brun

Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Le baby-boom du confinement ?

Les longues journées et les longues soirées du confinement ont donné quelques idées d’occupation. Ainsi isolés, les couples ont vécu d’amour et d’eau fraîche. Et surtout d’amour. A en croire un article du Figaro, on pourrait assister un baby-boom du confinement. Selon le quotidien, la vente de tests de grossesse a explosé. Même si les déplacements étaient limités jusqu’à ce lundi 11 mai 2020, Madame ou Monsieur a trouvé le temps d’aller en magasins acheter un test. Le Figaro évoque une vente en hausse constante chaque semaine pour atteindre 37 % à la cinquième semaine de confinement. Et peut-être bien plus maintenant que nous sommes libres de nos mouvements…

2- Les ours bruns de plus en plus présents dans les Pyrénées

C’est une bonne nouvelle annoncée par l’Office français de la biodiversité  et son « Réseau Ours-bruns » : « Sur l’ensemble des Pyrénées françaises, 1433 indices de présence « confirmés » ont été enregistrés, soit une augmentation de 21% par rapport à 2018 et de 59 % par rapport à 2017. » Surtout, l’observatoire a comptabilisé au moins 5 portées de deux oursons. De fait, l’aire de répartition de l’ours augmente considérablement. Avec 10.400 km2, cette dernière a été multipliée par deux par rapport à 2017.
L’ours brun a pris ses quartiers « dans 6 départements français : Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège, Aude, Pyrénées-Orientales, dans 3 communautés autonomes espagnoles : la Navarre, l’Aragon et la Catalogne ; et en Andorre. »

3- Un oiseau rarissime observé à Arcachon

Décidément, cette période où les humains s’éloignent des milieux naturels est un bonheur pour les espèces sauvages. Les ornithologues s’en donnent à cœur joie. Cette semaine, l’émerveillement nous vient du bassin d’Arcachon. Plus exactement de la Réserve ornithologique du Teich où un Blongios nain a été aperçu. La Réserve explique sur son compte Facebook : « on ne note que trois observations de cette espèce : en septembre 1995, en mai 2012 et…en 2020, donc ! »

Et d’ajouter : « plus petit représentant européen de la famille des Ardéidés, la famille des hérons & des aigrettes, le Blongios nain est en très forte régression dans toute l’Europe à cause de la disparition ou la modification de son habitat, des zones humides comme les roselières, que ce soit sur ces lieux de reproduction ou d’hivernage. »

Pour tous les curieux, le mieux est de regarder la vidéo :

Alexandre Marsat

Image par Janko Ferlic de Pixabay

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