On savait déjà que l’ascension de l’Everest était périlleuse, mais depuis qu’Inoxtag a décidé de s’y frotter, le plus haut sommet du monde semble ne jamais avoir suscité autant d’inquiétudes en France. Mais quels sont les vrais risques ? Julien Ménielle vous explique !

Outre les classiques chutes de pierres (et chutes tout court d’ailleurs) le principal risque d’une ascension comme celle de l’Everest est celui du manque d’oxygène. La pression atmosphérique y est trois fois inférieure à celle du niveau de la mer, ce qui signifie qu’il y a donc moins d’air disponible. Le danger pour le corps (coeur, cerveau etc …) est donc bien réel, notamment au sein de la « zone de la mort » qui se situe à partir des 7000 mètres d’altitude, là ou le danger est le plus élevé et le corps mis le plus à rude épreuve. Les alpinistes en disent d’ailleurs que c’est un endroit ou le corps meurt littéralement (et scientifiquement c’est assez juste d’ailleurs puisqu’un humain ne peut pas survivre indéfiniment à cette altitude.). Sur l’Everest, le nombre de morts est d’ailleurs le plus élevé entre 7000 et 7500 mètres d’élévation. Une ascension par paliers, pour habituer son corps au manque d’oxygène, est donc obligatoire pour limiter les risques. Du reste, un entrainement carré et un accompagnement solide sont également de rigueur, et l’emport de bouteilles d’oxygène est toujours une bonne idée.

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