Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Quand les poulpes vont au spa au large de la Californie

C’est un spot des plus recherchés par les poulpes : un fond marin situé à 3200 mètres de profondeur au large de la Californie. Un lieu très fréquenté par ces pieuvres avec pas moins de 20 000 individus qui s’y regroupent. Non pas pour bronzer ou exposer son corps musclé comme sur les plages californiennes mais pour une toute autre raison. Les scientifiques viennent enfin de comprendre pourquoi ces poulpes de l’espèce Muusoctopus robustus (pieuvres perlières) se retrouvent dans ce qu’ils ont joliment nommé « le jardin des poulpes ».

Selon les chercheurs qui en ont cherché la raison pendant trois ans, les poulpes viennent ici attirés par la chaleur de sources thermales. Dans leur étude publiée dans la revue scientifique Sciences advances, ils expliquent qu’ils « migrent à travers les eaux froides et sombres vers des sources hydrothermales près d’un volcan éteint pour s’accoupler, nicher et mourir, formant la plus grande agrégation connue de poulpes sur Terre. »

Et les poulpes ne viennent pas ici pour chiller dans des eaux atteignant les 10 degrés contre les 1 degré des environs mais pour la survie de l’espèce. Les chercheurs précisent que « la chaleur des sources joue un rôle clé en augmentant les taux métaboliques, en accélérant le développement embryonnaire et en augmentant probablement le succès de reproduction ».

C’est à ce moment que vous avez en tête la mélodie de Californication des Red hot chili peppers….

2- Un village du néolithique sans équivalent en Europe découvert en France

Après 20 ans de recherches, les archéologues sont affirmatifs : ils ont découvert un village datant du néolithique sans équivalent dans toute l’Europe. Et ce dans la Marne, plus exactement dans les marais Saint-Gond de la commune de Val-des-marais où des silex avait été découverts il n’y a pas moins de 150 ans.

Les chiffres sont éloquents : sur 450 hectares (soit 640 terrains de foot…), pas moins de 15 carrières de silex ont été trouvées, 135 hypogées (tombes collectives), des allées couvertes de pierres (mégalithiques), etc.

Cet été, la cinquantaine d’archéologues mobilisés sur le site ont pu découvrir le village, daté de 3000 à 3500 avant J.-C., en mettant à jour un fossé avec palissade servant d’enceinte. Les premières observations indiquent que le village en lui-même, situé sur une butte, ferait aux alentours d’un hectare.

Vous pouvez écouter la description de ce site archéologique sur France Culture avec l’interview de Rémi Martineau, responsable des fouilles. Devant l’immensité de l’ensemble du site archéologique, il se réjouit : « Plusieurs générations d’archéologues devraient probablement se succéder encore sur ce secteur et continuer à faire des découvertes et à faire avancer nos connaissances. »

3- Un ours sprinte sur une route des Pyrénées

Les dernières vidéos partagées cet été par des internautes montrent l’implantation de l’ours dans les Pyrénées. La toute dernière vidéo, en date du lundi 28 aout, montre un ours en train de courir sur la route de Port de Bonaigua en catalogne espagnole à la frontière avec l’Ariège. Début aout, dans une autre vidéo, on pouvait admirer une ourse et de ses deux oursons occupés à apprécier des myrtilles sauvages. Et en juin, c’est le collectif Hope qui diffusait une vidéo d’une ourse et ses petits en train de jouer dans les névés.

Le plantigrade a bel et bien pris ses quartiers dans les Pyrénées.

Alexandre Marsat

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