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 1- Quel mode de communication est adapté à votre chat ?

Oui votre chat vous comprend ! Même s’il reste impassible quand vous lui parlez ; laissant à penser que vous, son humain, n’avez que peu d’importance. Pourtant, les chats savent décrypter certaines formes de communication.

Pour y voir plus clair, deux éthologues ont publié une étude scientifique dans la revue Animals. Les deux chercheurs bordelais, Charlotte de Mouzon, docteure en éthologie et cognition comparée et Gérard Leboucher, professeur émérite du Laboratoire éthologie cognition développement (LECD) se sont « intéressés à la perception, par les chats, de signaux de communication émis par les humains. »

Ils ont examiné les trois types d’interactions habituelles : vocales, visuelles et bimodales (visuelles & vocales). Résultats ? « Pris ensemble, nos résultats suggèrent que les chats affichent une préférence marquée pour les signaux visuels et bimodaux adressés par des humains non familiers par rapport aux signaux vocaux uniquement. »

Des capacités socio-cognitives qui permettent même au félin domestiqué de « distinguer les expressions émotionnelles humaines et les états attentionnels humains. S’appuyant sur des signaux vocaux, les chats peuvent distinguer leur propriétaire d’un étranger et reconnaître quand la parole leur est spécifiquement adressée plutôt qu’aux adultes humains. »

Les auteurs pointent qu’une meilleure compréhension des modes de communication permettra d’améliorer le bien-être des chats et la relation humain-chat.

2- Plus de 10 000 virus dans les cacas des bébés

10 021 espèces virales ont été découvertes dans les matières fécales des nourrissons, soit bien plus que chez les adultes. Et c’est une bonne nouvelle ! C’est en tout cas ce que nous annoncent des scientifiques danois qui ont publié une étude recensant tous ces virus dans la revue scientifique Nature microbiology. Pour parvenir à dénombrer toutes les espèces virales colonisant les cacas des bébés, ils ont passé en revue les selles de 647 petits danois, tous âgés de moins d’un an.
Les 10 021 espèces virales sont réparties en 248 groupes de virus dont seulement 16 étaient déjà connues. Mieux, 70 % des virus contenus dans les selles des nourrissons ne sont pas présents dans les selles des adultes.

A l’heure où l’on commence à comprendre l’importance du microbiome intestinal pour la santé de chaque individu, cette découverte n’est pas anodine. Les chercheurs précisent dans leur étude qu’ « une description approfondie des virus intestinaux est essentielle pour comprendre leurs rôles, surtout si l’on vise à moduler le microbiome intestinal pour la prévention et le traitement des maladies chroniques. » Ils rappellent en effet que « le microbiome intestinal est façonné pendant la petite enfance et a un impact sur la maturation du système immunitaire, protégeant ainsi contre les maladies chroniques plus tard dans la vie. »

Autant de virus qui nous aideront à mieux comprendre comment fonctionne notre système immunitaire tout au long de la vie.

Alexandre Marsat

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