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1- Un nouveau coléoptère découvert dans une crotte de dinosaure

L’adage voulant que mettre le pied gauche dans une merde porte chance a trouvé son équivalent en paléontologie… Des chercheurs ont découvert une nouvelle espèce de coléoptère dans des crottes fossilisées datant du Trias, soit pas moins de 230 millions d’années.
Une période où les dinosaures régnaient sur Terre. Et c’est donc dans des fèces de dinos que ce coléoptère inconnu jusqu’alors a été trouvé. Plus exactement des coprolithes. Un terme savant bien connu des amateurs de paléontologie signifiant des crottes fossilisées.

Jacqueline Argant, palynologue, explique dans La copropalynologie : coprolithes et paléoenvironnement que « le terme de coprolithe, créé en 1829 par W. Buckland pour désigner les fèces minéralisées des Dinosaures, s’étend ensuite à tous les restes de matériel fécal fossilisé en contexte paléontologique ou archéologique, conservés par dessiccation ou minéralisation ». C’est alors une mine d’informations car on y trouve des pollens et des spores donnant à voir le régime alimentaire du sujet étudié.

Là, grâce aux rayons X de l’European synchrotron radiation facility (ESRF), les chercheurs ont pu apercevoir un nouvel insecte dans un coprolithe de silesaurus. Ce coléoptère appelé Triamyxa coprolithica par ses découvreurs a fait l’objet d’une publication dans la revue scientifique Current Biology. La microtomographie permise par l’ESRF ouvre de nouvelles perspectives pour les paléontologues comme l’expliquent les auteurs de l’étude : « Nos résultats mettent en évidence que les coprolithes peuvent contenir des restes d’insectes, qui sont presque aussi bien conservés que dans l’ambre. Ils sont donc une source importante d’informations pour explorer l’évolution des insectes avant la « fenêtre temporelle ambre » Crétacé-Néogène ».

En effet, si on peut étudier des insectes prisonniers quasi-intacts dans l’ambre autour de 100 millions d’années, les coprolithes et l’ESRF permettent d’aller encore beaucoup plus loin comme ici il y a 230 millions d’années.

2- Le peau à peau diminue la mortalité des bébés prématurés

Tous les parents qui ont pratiqué la méthode kangourou autrement appelé dans les maternités « peau à peau » se souviennent de ce moment privilégié et unique avec son ou ses enfants. Nus, ils sont placés sur le torse des parents. Et pour les sages-femmes, c’est une technique qui permet de réguler la température du nouveau-né mais aussi le rythme cardiaque et respiratoire. Il est aussi réputé pour favoriser l’allaitement.

Et les bienfaits médicaux sont nombreux. Véronique Pierrat  expliquait en 2014 au Figaro : «On s’est rendu compte que cette technique réduisait le risque d’apnées et de bradycardies, mais aussi que la stabilité du sommeil et de la température corporelle du bébé était améliorée».
Une nouvelle étude scientifique qui vient d’être publiée dans New England Journal of Medicine ajoute qu’elle permet de réduire la mortalité des bébés prématurés de 25% !

Les auteurs de l’étude précisent : « parmi les nourrissons dont le poids de naissance se situe entre 1,0 et 1,799 kg, ceux qui ont bénéficié du « kangaroo mother care » immédiatement avaient une mortalité plus faible à 28 jours que ceux qui ont reçu des soins conventionnels avec le « kangaroo mother care » initié après stabilisation. »

Alexandre Marsat

 

 

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