Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Un fossile de plante devenue tortue… prend le nom d’un Pokémon

Chez les Pokémon, c’est ce que l’on appelle une « évolution » : un personnage change complétement d’allure et de pouvoirs. Au milieu du XXe siècle Gustavo Huertas trouve des fossiles qu’il pensait être ceux  d’une plante. Mais de récentes recherches ont dévoilé qu’il s’agissait en fait d’une toute petite tortue. Avec humour, les scientifiques ont décidé de lui attribuer le nom d’un Pokémon : Turwig (Tortipouss pour les joueurs français). C’est un personnage mi-plante, mi-tortue. Les scientifiques ont le sens de l’humour…

Ou comment prouver que la génération fan de Pokémon commence à arriver aux postes à responsabilités…

Tout commence dans les décennies 50 à 70 où ces fossiles ovales de 5 centimètres de long sont découverts en Colombie dans une couche sédimentaire du crétacé. Fort de l’observation de nervures striées de ce qui sera la carapace de la tortue, le découvreur, Gustavo Huertas, les identifie en 2003 comme faisant partie de l’espèce Sphenophyllum colombianum. Problème : cette plante avait disparu bien avant le crétacé, au moins 100 millions d’années auparavant.

Les paléontologues ont donc décidé de se pencher sur ce fossile. L’observation a dévoilé que les nervures sont en fait les côtes d’une tortue. Et même de bébé tortue, ce qui est rare en paléo car le corps du bébé est normalement pas encore assez développé pour permettre la fossilisation.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue scientifique Palaeontologica Electronica.

Le premier auteur de l’étude, Héctor Palma-Castro de l’Université nationale de Colombie précise à CNN : «  Dans l’univers Pokémon, vous rencontrez le concept de combiner deux ou plusieurs éléments, tels que des animaux, des machines, des plantes, etc. »

Tortipouss est, chez les Pokémon, une tortue à la carapace de terre durcie avec une feuille sur la tête. Le nom est décidément très adapté !

2- Les gènes néandertaliens font de nous des lève-tôt

Malgré la fatigue accumulée par les différents réveillons et le rythme des fêtes de fin d’année, vous vous réveillez tôt ? Le responsable est l’homme de Néandertal ou plus exactement nos gènes néandertaliens. Si nous sommes des Homo sapiens, nos ancêtres ont croisé les hommes de Néandertal avec qui ils ont eu parfois une descendance.

Et voilà comment une partie de notre patrimoine génétique provient de l’homme de Néandertal : environ 2% suivant les personnes. Les études génétiques nous ont déjà permis de connaître les conséquences sur notre santé et notre comportement. En voici une nouvelle : les gènes néandertaliens agissent sur notre sommeil.

Pour arriver à cette conclusion, des scientifiques britanniques ont planché sur des génomes de 700 000 personnes. Les résultats publiés dans la revue scientifique Genome biology and evolution montrent que des variants génétiques provenant de l’homme de Néandertal font de nous (pour celles et ceux qui l’ont) des lève-tôt et même des couche-tôt.  

Alors, regardons le côté positif des choses, se lever tôt fera partie des bonnes résolutions que vous pourrez tenir. Et pour un bonne santé, n’oubliez pas que le rythme est important comme le professeur Pierre Philip le rappelait dans ce podcast où il nous donne des tips pour retrouver un bon sommeil.

Alexandre Marsat

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