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1- Le vaccin contre la Covid-19 a limité les naissances prématurées

On parle souvent des effets indésirables des vaccins, beaucoup moins des effets positifs au-delà de la protection contre une maladie. Voici chose faite avec cette étude scientifique qui dévoile que le vaccin contre la Covid-19 a limité les naissances de bébés prématurés alors que c’était une crainte d’effets indésirables.

Les femmes enceintes étaient plus sensibles que la population générale face aux risques de la Covid-19. D’où la sensibilisation à la vaccination pour ces femmes dès le printemps 2021 et ce notamment face aux craintes d’effets indésirables pour le fœtus ou la future maman.

Mais les analyses permises deux ans après dévoilent que le vaccin contre la Covid-19 a réduit un problème liée à la maladie : les naissances prématurées. Ce sont des chercheuses américaines de l’université du Wisconsin et de Stanford qui ont révélé cet effet positif.

Elles ont publié leur résultats de recherche dans la revue scientifique PNAS. Les scientifiques expliquent dans leur étude : « Nous constatons un effet indésirable important de l’infection prénatale à la COVID-19 sur la probabilité de naissance prématurée. L’impact a été important au cours des 2 premières années de la pandémie, mais avait complètement disparu en 2022. L’impact néfaste de l’infection au COVID-19 a disparu près d’un an plus tôt dans les codes postaux où les taux de vaccination sont élevés, ce qui suggère que les vaccins auraient pu empêcher des milliers de naissances prématurées. »

Et de conclure sur l’importance du combat contre des infections émergentes notamment sur les personnes vulnérables. 

2- Un fossile de tyrannosaure découvert le ventre plein

Les fans de séries policières savent que l’étude du ventre d’une victime permet d’en apprendre beaucoup sur les instants qui ont précédé sa mort. Pour les fossiles d’animaux, on suppose que c’est impossible de voir de quoi était composé son « bol alimentaire ». Une nouvelle découverte paléontologique vient de rendre ceci possible !

C’est le cas avec ce tyrannosaure découvert en Alberta aux Etats-Unis dans le bien nommé « Dinosaur provincial park ». Darla Zelenitsky, la paléontologue de l’université de Calgary a l’origine de la découverte raconte à l’édition américaine de National geographic : « Ce n’est que lors du nettoyage en 2010 que les petits os des orteils de la proie ont été trouvés en train de percer les côtes du tyrannosaure ». Le dinosaure juvénile venait de se régaler de petits oviraptorosaures de la famille des Citipes elegans de la taille d’une dinde comme le précise The Washington post.

Cette étude dont les résultats sont publiés dans la revue scientifique Science Advances vient confirmer l’hypothèse selon laquelle ces carnivores chassaient des proies de tailles différentes suivant leur âge. Ici, l’agilité du juvénile lui a permis de capturer de petites proies quand ses aînés s’attaquaient à de grands dinosaures. Il faut dire qu’un juvénile de cette espèce va multiplier son poids par 10 entre sa taille de jeune dinosaure et sa taille adulte. Il fallait bien adapter son alimentation à un tel développement…

Alexandre Marsat

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