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1- Un sommeil irrégulier génère des bactéries nocives pour le microbiote

Voici une info qui devrait finir de vous convaincre d’adopter un sommeil régulier, ce qui est très positif… Nous sommes de plus en plus sensibilisés aux impacts multiples et considérables d’un sommeil régulier. Voici un nouvel argument pour comprendre les avantages d’une bonne hygiène de sommeil : le microbiote !

Celui est à la mode, cité comme le « deuxième cerveau », est considérablement modifié si on a pris la mauvaise habitude d’avoir un sommeil irrégulier. C’est ce qu’explique une étude scientifique publiée dans la revue The european journal of nutrition.

L’irrégularité du sommeil va générer un terreau fertile pour le développement de bactérie intestinales nocives. Et il suffit d’un petit décalage pour perturber le microbiote. Pour les scientifiques anglais du King’s College de Londres qui ont réalisé cette étude, il suffit seulement d’1h30 de différence entre la semaine et le week-end pour voir l’apparition de bactéries nocives pour le corps. Il s’agit de Peptococcaceae bacterium et deux espèces de Clostridia bacterium. Présentes en très grand nombre chez les individus observés par les scientifiques qui ont un sommeil irrégulier, elles sont notamment responsables de l’obésité et de maladies cardiométaboliques. La mauvaise hygiène de sommeil étant associée à une mauvaise alimentation, l’impact sur la santé est démultiplié.

Or, le microbiote joue un rôle très important pour notre organisme. Comme le rappelle France Info : « Le microbiote intestinal, ce sont ces 100 000 milliards de bactéries de l’intestin qui gèrent l’absorption des vitamines, la régulation du système immunitaire et tant d’autres choses. »   

A quelques jours de la rentrée, il est temps de prendre le… temps de bien caler son sommeil et de mettre en place cette régularité. Si vous souhaitez en être convaincu, n’hésitez pas écouter ce podcast réalisé avec le professeur Pierre Philip, chantre de la régularité du sommeil qui répète : « il faut écouter le bon sens, écouter son corps, écouter les principes de régularité. Si vous n’êtes pas régulier alors vous maltraitez votre corps. »

2- Des cellules musculaires produites en labo

Derrière ce titre, je suis certain que la plupart d’entre vous se sont dit : « super, on va pouvoir prendre du muscle sans faire de sport ». Eh bien ce n’est pas tout à fait (pas du tout) cela…

Pour autant, cette technique réalisée par des chercheurs suisses de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich est très intéressante. Pour y parvenir, ils ont pu s’appuyer sur la maîtrise de l’ARN Messager permise par le développement des vaccins contre la Covid-19.
Il s’agit de cellulaires musculaires de souris qui ont été produites en laboratoire à partir de cellules conjonctives. L’école polytechnique de Zurich précise : « À l’aide d’un cocktail de petites molécules et de protéines, ils « reprogramment » moléculairement ces cellules, les convertissant ainsi en cellules souches musculaires, qui se multiplient ensuite rapidement et produisent des fibres musculaires. » Et ce procédé permet de produire des cellules musculaires en grand nombre.

Cette avancée scientifique pourrait être utilisée chez des patients victimes de maladies musculaires ou encore pour la production de viande artificielle.

Les chercheurs ont publié leur étude dans la revue scientifique Regenerative medecine.

Alexandre Marsat

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