Crédit photo : Martin Boone

Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Le chat-renard, un chat corse certifié !

Parmi les nombreuses spécificités de la Corse, certaines sont plus inattendues que d’autres pour les métropolitains. C’est le cas du chat-renard. Bien connu des bergers qui en parlent depuis de très nombreuses décennies, il l’est beaucoup moins pour le reste de la France.

 Il faut dire que ces chats forestiers avaient la réputation de s’attaquer à leurs animaux. Pour comprendre à quel type de chat, ils avaient affaire, des scientifiques du laboratoire de biométrie et biologie évolutive et de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont décidé de réaliser des études génétiques du félin. Une démarche très intéressante de la part de l’OFB car si ledit chat est donc très réputé en corse et observé par la population, il n’avait jamais été étudié de près.

L’OFB précise même que « l’objectif de ce programme était de confirmer l’existence de ce chat présent dans la mythologie agropastorale de l’île et de préciser son statut ». C’est chose faite et le chat-renard se voit même être l’objet d’une publication dans la revue Molecular ecology.

Et il n’y a plus lieu à parler de mythologie car l’étude révèle que celui qui est nommé par les Corses U Ghjattu Volpe, n’est pas un quelconque chat sauvage mais bien une espèce à part entière et distincte.

Les chercheurs précisent dans leur étude que « Les chats sauvages corses sont apparus génétiquement très différenciés des chats sauvages européens et génétiquement plus proches des chats sauvages sardes que des chats domestiques ».

Loin d’être anecdotique, cette étude pourrait ouvrir la voie à des mesures de conservation de l’espèce.

(photo Martin Boone/ OFB)

2- Un dinosaure avait un cou de 15 mètres de long

Aux enfants qui vous demandent si les dinosaures étaient plus grands que les girafes ou les éléphants, voici une découverte paléontologique qui vient à votre secours. Un sauropode avec un cou de 15 mètres de long a été identifié en Chine où l’on trouve le plus grand nombre de dinosaures avec cette particularité. Mamenchisaurus sinocanadorum vivait ici il y a 150 millions d’années pendant le jurassique supérieur. Les paléontologues n’ont pas trouvé de fossile entier du cou de cette espèce mais c’est en étudiant une partie de ses vertèbres que les paléontologues du Natural History Museum de Londres sont parvenus à ce calcul. Ce qui en fait le plus grand cou connu aujourd’hui.

Les chercheurs ont publié le résultat de leur recherche dans la revue scientifique Journal of Systematic Paleontology. Le Natural History Museum explique l’intérêt de telles longueurs : « le sauropode pouvait se tenir à un endroit et paître la végétation environnante, économisant de l’énergie tout en absorbant des tonnes de nourriture. Avoir un long cou a probablement aussi permis aux sauropodes d’évacuer l’excès de chaleur corporelle en augmentant leur surface, un peu comme les oreilles des éléphants. »

Le diplodocus, bienaimé des enfants avait un cou d’environ 6 mètres. Mais le plus grands des dinosaures demeure le Géant de Patagonie qui est, comme nous l’expliquions dans Curieux, « long de 40 mètres et d’un poids égal à 10 éléphants avec ses 70 tonnes ».

Voilà, vous avez tous les éléments pour répondre aux enfants !

Alexandre Marsat

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