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1- Observez les geckos dans la métropole de Bordeaux

Voici une activité à réaliser seul ou en famille pour ces vacances d’été : l’observation de gecko. Étonnant ? Ces reptiles plus connus sous un climat tropical ou équatorial sont arrivés à Bordeaux au début des années 2000 et ont petit à petit colonisé le milieu. Il s’agit plus précisément de l’espèce Tarente de Maurétanie qui apprécie fortement l’espace urbain. Cette Tarente sort principalement la nuit où elle prend possession de la ville, de ses rues étroites et escalade (surtout) les façades à la recherche d’insectes à avaler tout près des lumières.

Dans le cadre du plan d’action Biodiver’Cité, avec l’appui de Bordeaux Métropole, Cistude Nature a lancé une étude sur l’installation de la Tarente de Maurétanie à Bordeaux. Et l’association qui porte le nom du célèbre amphibien demande aux habitants d’observer sa présence et d’envoyer des photos à  gecko@cistude.org en renseignant sa découverte sur le formulaire présent sur son site web.

Cistude Nature précise que « les premières mentions de la Tarente de Maurétanie en Nouvelle-Aquitaine datent du milieu des années 90, mais les premières populations – avec reproduction avérées – dateraient plutôt des années 2000. Aujourd’hui, elle est principalement implantée dans le Lot-et-Garonne (Marmande, Agen), et sur l’agglomération bordelaise, mais les observations se multiplient progressivement dans la région. »

L’objectif de cette observation citoyenne est de mieux connaître l’espèce qui, « initialement méditerranéenne, s’est installée sans que l’ampleur de son essor et les répercussions éventuelles soient encore connus », comme l’explique l’association.

2-Le plus grand morceau de tissu d’or antique dévoilé à Autun

Comme nous vous l’annoncions l’an dernier, la découverte archéologique d’Autun en Saône-et-Loire allait occuper les scientifiques et livrer encore de belles richesses, et pas seulement le magnifique vase diatrète. Les archéologues ont trouvé sur le site, entourant une église paléochrétienne, pas moins de 230 sépultures dont plusieurs en plomb certainement occupées par la haute aristocratie éduenne proche de Rome et de l’empereur Constantin.

La nécropole utilisée du IIIe au Ve siècle recelait de nombreux objets comme des épingles en ambre, des anneaux en jais, des bague ou des boucles d’oreille en or. Et dans de nombreuses tombes des étoffes rares et précieuses. Et justement la tombe numérotée 47 par les archéologues comportait « les vestiges d’une grande étoffe teintée de pourpre et tissée de fils d’or » comme l’indique l’Inrap dans un communiqué.

L’Institut national de recherches archéologiques préventives parle même « d’une des plus grandes pièces antiques retrouvées à ce jour ».
Ce tissu occupait tout le cercueil mais a subi de nombreuses dégradations dues aux infiltrations. Pour autant, les experts ont pu analyser le tissage d’une finesse incroyable « avec 100 fils par centimètre (soit un diamètre de 100 microns par fil) et des lamelles d’or d’environ 300 microns de large). »

Un fragment de ce tissu est présenté au Musée Rolin situé à Autun dans l’exposition « D’un monde à l’Autre, Augustodunum de l’Antiquité au Moyen Âge ». L’occasion d’admirer aussi le fameux vase diatrète.

Alexandre Marsat

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