Close-up of a nurse applying a band aid to a cute teenager girl after receiving the Covid-19 vaccine.

Le long Covid est un défi important à venir. Il touche un patient hospitalisé sur deux. Mais pour la vaccination, le défi pourrait n’être que financier. En payant les gens pour se faire vacciner, comme le propose une étude australienne, on augmente suffisamment la couverture vaccinale. Les opposants ne sont pas si farouches…

1- Australie : Carotte et bâton pour une meilleure vaccination

Si le gouvernement veut atteindre sa couverture vaccinale de 80%, il va falloir payer. Selon une étude indépendante, environ 30% de la population est hostile à la piqûre. Mais pas si hostile que ça puisque cette population peut-être scindée en trois groupe. Un premier (41% des 30%) résistera quoi qu’il arrive. Un deuxième (environ un tiers) est plutôt dans une optique « wait and see » : elle finira par y aller mais sera fortement incitée à accélérer le mouvement si, comme en France, on interdit certains lieux aux non-vaccinés.

Et un troisième groupe (23%) est contre le vaccin… sauf si on lui graisse la patte selon l’étude. Avec 300 dollars australiens (environ 185 €), ils sont cinq fois plus susceptibles d’aller se faire vacciner mais avec 500 dollars (309 €), ils sont douze fois plus heureux d’aller se faire piquer.

2- Chine : La longue marche du long Covid

Selon une étude publiée dans The Lancet, la moitié des patients hospitalisés pour cause de Covid-19 présentent toujours des symptômes un an après leur sortie de l’hôpital. L’étude a été menée par une équipe chinoise sur des patients de l’hôpital de Wuhan, ce qui permet d’avoir le recul suffisant. Les suites les plus fréquentes sont la fatigue persistante ou une faiblesse musculaire généralisée.

Mais un tiers des anciens hospitalisés ont toujours du mal à respirer un an après leur « guérison », chiffre qui augmente avec la sévérité de la maladie. Pire : 26% des patients ont ces difficultés respiratoires six mois après leur sortie de l’hôpital mais 30% après un an.

Pour les autres symptômes en revanche, il y a une baisse notable de ceux qui présentent au moins une affection : 68% après six mois, 49% après un an. L’étude met l’accent sur un point encore négligé : « Le long Covid est un défi médical de premier plan. » D’autant plus qu’aucun remède ni protocole médical n’existe actuellement pour soigner ces patients.

3-Etats-Unis : le virus est-il saisonnier ou non ?

C’est une des grandes questions qui permettrait notamment d’anticiper les vagues de contamination et de prévoir les campagnes de vaccination. En comparant les données de cinq pays de différents climats, le MIT a trouvé que l’humidité et l’ensoleillement jouaient un rôle importante dans la propagation du virus.

Dans les pays tempérés, la Covid-19 plafonne lorsque l’humidité est haute et la température est basse. Dans les pays tropicaux, c’est durant la saison des moussons. De fait, ils en ont déduit que les niveaux d’UV élevés et l’évaporation de l’eau importante sont associés à une baisse des contaminations. Mais cela reste insuffisant pour parler encore d’une forte saisonnalité.

4- Grande-Bretagne : Les ados fatigués par la vaccination

En Grande-Bretagne, le nombre d’adolescents vaccinés contre les maladies dangereuses classiques a chuté de 20%. Selon l’agence gouvernementale chargée de la vaccination, c’est dû essentiellement à une « lassitude envers les vaccins » et à un manque de disponibilité des médecins généralistes. Les deux raisons étant liées à la pandémie de Covid-19. En effet, cette chute a commencé immédiatement après la fin du premier confinement. Elle atteint tous les vaccins, y compris les habituels comme le DTPolio.

5- Etats-Unis (bis) : Et maintenant, le daim est contaminé

Le daim vient d’être ajouté à la liste des animaux susceptibles d’être contaminés par la Covid-19. Un daim malade a été repéré dans l’État de l’Ohio. Jusqu’à présent cette liste comprenait le chien, le chat, le tigre, le lion, le léopard des neiges, la loutre, le gorille et le vison. Uniquement des animaux qui avaient été en contact direct avec des humains (à domicile ou dans un zoo). La question se pose avec ce daim sauvage : comment a-t-il été contaminé ?

Jean Luc Eluard

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