Interior of empty classroom with desks and chairs

Les habitudes s’installent : que ce soit en matière sanitaire ou sécuritaire, la maladie a profondément impacté les mentalités. Les aggravations de la situation serrent des vis que l’on a du mal à desserrer ensuite…

1-Allemagne : Filtres partout et masques tout le temps

L’État va subventionner l’installation de filtres à air dans toutes les classes recevant des élèves de moins de 12 ans. Les filtres à air pour toutes les autres classes sont déjà subventionnés, ainsi que pour la plupart des établissements recevant du public (théâtres, musées…). En nettoyant et renouvelant l’air régulièrement, on fait nettement baisser les contaminations en intérieur, les plus fréquentes.

Près de la moitié des Allemands sont prêts à garder leur masque après la pandémie pour se protéger des maladies. Selon un sondage, ils sont 44,7% dans ce cas, contre 41,9% qui ne veulent plus du masque. Et les différences avec l’âge ne sont pas si importantes qu’on pourrait le supposer : les plus 65 ans sont 54,1% à vouloir le garder et chez les 18,-29 ans, seule une petite minorité (50,5%) est contre.

2-Inde : Annulation des examens

Le gouvernement indien a décidé d’annuler les examens du CBSE, l’équivalent indien du bac. Cela concerne 1,4 million d’élèves qui n’étaient pas éligibles à la vaccination car ils ont moins de 18 ans. Aucune solution de remplacement n’a été proposée jusqu’à présent mais on s’oriente vers une moyenne de leurs résultats de l’année, assortie éventuellement d’un examen à passer plus tard mais qui serait optionnel. L’an dernier déjà, le CBSE avait été interrompu au milieu de son cours normal et les élèves avaient été notés selon la moyenne des épreuves qu’ils avaient réussi à passer avant le confinement.

3-Australie : Prévoir l’immunité

Une étude australienne a identifié le degré de réponse immunitaire après vaccination et ce taux permettra de déterminer le niveau et la durée de protection offerte à la personne vaccinée. Les scientifiques ont déterminé quel niveau d’anticorps se traduit par quel niveau de protection. Ils ont ainsi pu estimer que le niveau optimal de protection disparaîtra au bout d’un an.

Leur étude a permis aussi de déterminer qu’il faut six fois moins d’anticorps pour protéger contre une forme grave que contre une forme légère de la maladie. Ainsi, ils estiment que si le taux de protection baisse significativement un an après le vaccin, il reste suffisant contre une forme grave. Enfin, leur découverte permettra d’accélérer la mise au point de vaccins en mesurant le niveau d’anticorps présents dans le sang dès les premiers tests cliniques.

4-Israël : Vaccin et myocardite

Le ministère israélien de la santé a fait état d’une rare corrélation entre la vaccination et une inflammation cardiaque. Selon lui, il est établit que 275 cas de myocardite sont directement liés à l’injection de la deuxième dose de Pfizer. Ces 275 cas, sur 5 millions de vaccinés, dépassent à peine le taux normal de l’affection dans la population générale. Mais ils sont davantage remarqués car ils concernent essentiellement des hommes de 16 à 30 ans. En outre, l’affection n’a pas nécessité d’hospitalisation de plus de quatre jours et elle est considérée comme légère.

5-Grande Bretagne & Pays-Bas : La Covid-19, c’est la sécurité

La criminalité a diminué partout dans le monde grâce aux mesures de restrictions liées à la Covid. Des chercheurs des universités de Cambridge et Utrecht ont analysé les statistiques de 27 villes du monde et noté que les agressions ont baissé de 35%, les vols de portefeuilles de 50%. Seuls les meurtres n’ont baissé que de 14%. En effet, la majorité d’entre eux sont perpétrés à domicile et les confinements ont eu peu d’incidence sur leur nombre. C’est surtout l’absence de bagarres de fin de soirée a fortement amélioré les chiffres.

6-Malaisie : Malaise dans les airs

La police malaisienne utilise des drones pour contrôler la température corporelle des personnes dans les espaces publics. Les engins émettent une alerte s’ils détectent quelqu’un qui a de la fièvre et qui devrait donc s’isoler. Jusqu’à présent les drones n’étaient utilisés « que » pour surveiller les restrictions de déplacement. Et les policiers faisaient des visites surprises chez les gens pour vérifier s’ils étaient bien confinés. Le pays a décrété un confinement début mai après une explosion de cas non tracés.

Jean Luc Eluard

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